On retrouve
déjà, dans ce film allemand d’avant-guerre, toute la substance des célèbres
mélodrames américains de Douglas Sirk (qui signe encore de son nom Detlef Sierck). Le film est construit autour de
personnages plus complexes qu’il n’y paraît, personnages qui hésitent,
notamment Finsbury, indécis, que l’on pense frivole et cynique mais qui est, en
réalité, on ne peut plus sincère. Regard sur la société et ses carcans, le
mélodrame, empli de chants (que l’on retrouvera dans La Habanera par exemple), porte une humeur particulière, pleine de
tristesse, de nostalgie d’une vie ratée, de sacrifices beaucoup trop grands.
Cette beauté particulière, par moment tout à fait magnétique, donne au film une
tonalité étrange qui annonce les plus grands films de Sirk.
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