Western
assez classique mais bien filmé par Kevin Costner qui s’appuie sur un argument
déjà vu (les éleveurs qui font transiter leurs bêtes s’opposent aux
cultivateurs qui barrent la prairie de leurs barbelés) mais qui reste efficace.
Sur ce thème les positions varient d’un film à l’autre : si dans The Big Country on voit le problème par
le prisme des propriétaires terriens, ici l’on est du côté des éleveurs qui
transitent.
On regrette peut-être des personnages caricaturaux du côté des méchants, bien moins fouillés et travaillés que les éleveurs, qui retiennent toute l’attention du réalisateur. C’est que Charley (Kevin Costner, très convaincant) n’a pas toujours été cow-boy et il traîne derrière lui un passé oublié qu’il lui faut faire resurgir. Cet ancien gunfighter, abîmé par son passé (il est typiquement un descendant de Ethan Edwars), a trouvé dans cette façon de vivre en conduisant des bêtes tout au long de l’année, de feu de camp en feu de camp, un substitut de civilisation. Comme Ethan Edwards, il ne peut guère se poser et rejoindre les siens.
Pourtant, après l’inévitable règlement de compte (où, bien à regret, Charley doit recomposer avec son efficacité passée un colt à la main), la fin reste optimiste et apaisée, comme si l’Ouest, malgré tout, avançait et, que le temps faisant, Charley pouvait délaisser les bêtes et vivre à nouveau au milieu de la société des hommes. On notera que, comme bien souvent dans le western fordien, c’est par le bien d’une femme – plus encore que par l’amitié, autre élément fondamental – que cette impossible réinsertion se fera.
On regrette peut-être des personnages caricaturaux du côté des méchants, bien moins fouillés et travaillés que les éleveurs, qui retiennent toute l’attention du réalisateur. C’est que Charley (Kevin Costner, très convaincant) n’a pas toujours été cow-boy et il traîne derrière lui un passé oublié qu’il lui faut faire resurgir. Cet ancien gunfighter, abîmé par son passé (il est typiquement un descendant de Ethan Edwars), a trouvé dans cette façon de vivre en conduisant des bêtes tout au long de l’année, de feu de camp en feu de camp, un substitut de civilisation. Comme Ethan Edwards, il ne peut guère se poser et rejoindre les siens.
Pourtant, après l’inévitable règlement de compte (où, bien à regret, Charley doit recomposer avec son efficacité passée un colt à la main), la fin reste optimiste et apaisée, comme si l’Ouest, malgré tout, avançait et, que le temps faisant, Charley pouvait délaisser les bêtes et vivre à nouveau au milieu de la société des hommes. On notera que, comme bien souvent dans le western fordien, c’est par le bien d’une femme – plus encore que par l’amitié, autre élément fondamental – que cette impossible réinsertion se fera.
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