Film
choral assez étonnant, où, sur un fil rouge tout trouvé (la route lors d’un
départ en vacances), Denis Amar entremêle de multiples situations, qui sont
aussi l'occasion de multiples portraits. Sans chercher à faire se rencontrer toutes ces
trajectoires qui s’entrecroisent, Amar montre les accidents, les rencontres,
les pauses, les tragédies, avec toujours, au milieu, le ruban de la route,
coupable ou complice, qui rattache ou déchire. Autour de la route, deux lieux surgissent violemment et lui
font comme un écho : la casse et l’hôpital, où les destins (de la voiture
ou des humains) conduisent.
Et le film distille peu à peu un certain malaise, autant par les personnages parfois décalés, les situations, les drames sans concession qui viennent briser l’humeur des vacances ou par d’étranges touches de fantastique égrenées ici et là.
Et le film distille peu à peu un certain malaise, autant par les personnages parfois décalés, les situations, les drames sans concession qui viennent briser l’humeur des vacances ou par d’étranges touches de fantastique égrenées ici et là.
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