Efficace
western spaghetti, La Mort était au
rendez-vous se classe parmi les bonnes réussites (pas si fréquentes) du
genre.
Jouant comme il se doit d’une vengeance (et même d’une double vengeance), l’intrigue fait se croiser et se recroiser deux personnages qui veulent se venger l’un et l’autre d’une bande d’affreux, mais pas pour les mêmes raisons. Lee Van Cleef sait épaissir parfaitement son personnage et Luigi Pistilli, en grand méchant impitoyable et sarcastique, est impeccable. Seul John Philipp Law manque de charisme, mais il ne suffit pas de proposer un jeu minimaliste : n’est pas Eastwood qui veut.
Giulio Petroni joue du style habituel du genre, style dérivé, comme il se doit, de Sergio Leone, d’autant plus qu’il y a ici Morricone à la musique et plusieurs acteurs habitués du grand réalisateur italien. Mais il est efficace et il parvient à ne pas en faire trop.
La première séquence – de nuit, sous une pluie battante et qui mène à un massacre – est très réussie et elle constitue un point de départ remarquable. Et l’enfant témoin du massacre devient, une fois adulte, un ange rédempteur déterminé. Malgré quelques séquences moins réussies (l’attaque par les bandits du village défendu par les villageois), on tient là un bon exemple de western italien méconnu (en dehors du cercle des amateurs du genre).
Jouant comme il se doit d’une vengeance (et même d’une double vengeance), l’intrigue fait se croiser et se recroiser deux personnages qui veulent se venger l’un et l’autre d’une bande d’affreux, mais pas pour les mêmes raisons. Lee Van Cleef sait épaissir parfaitement son personnage et Luigi Pistilli, en grand méchant impitoyable et sarcastique, est impeccable. Seul John Philipp Law manque de charisme, mais il ne suffit pas de proposer un jeu minimaliste : n’est pas Eastwood qui veut.
Giulio Petroni joue du style habituel du genre, style dérivé, comme il se doit, de Sergio Leone, d’autant plus qu’il y a ici Morricone à la musique et plusieurs acteurs habitués du grand réalisateur italien. Mais il est efficace et il parvient à ne pas en faire trop.
La première séquence – de nuit, sous une pluie battante et qui mène à un massacre – est très réussie et elle constitue un point de départ remarquable. Et l’enfant témoin du massacre devient, une fois adulte, un ange rédempteur déterminé. Malgré quelques séquences moins réussies (l’attaque par les bandits du village défendu par les villageois), on tient là un bon exemple de western italien méconnu (en dehors du cercle des amateurs du genre).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire