S’appuyant
sur l'étonnant Raphaël Quenard, Quentin Dupieux, comme souvent, fait glisser
avec aisance son film du normal vers l’improbable. Hélas, comme souvent, là
aussi, il manque un ressort au film, comme une idée supplémentaire pour l’emmener un
peu plus loin. Après l’idée de départ qui fait
office de détonateur (un spectateur qui interrompt la représentation
théâtrale), le scénario patine. Comme si Dupieux, excellent quand il s’agit de faire dérailler
les choses, ne savait jamais trop où les emmener, une fois sorties
de la route habituelle. Il emprunte des ornières surprenantes mais qui ne
mènent nulle part.
On notera d’ailleurs que le film est très court (à peine plus d’une heure), ce qui semble illustrer cet essoufflement que l’on ressent trop souvent dans ses nombreux films.
On notera d’ailleurs que le film est très court (à peine plus d’une heure), ce qui semble illustrer cet essoufflement que l’on ressent trop souvent dans ses nombreux films.
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