jeudi 11 juillet 2024

Et plus si affinités (O. Ducray et W. Méance, 2024)

 



Parfois, très vite, devant un film, l’on se rend compte que rien ne va. Ici, dès les premières minutes, des acteurs tout à fait capables et souvent convaincants (Bernard Campan et Isabelle Carré jouaient très juste ensemble dans Se souvenir des belles choses), sont très mauvais, cabotinent grossièrement et tout sonne faux, alors on sait à quoi s’en tenir. Faire déjouer de bons acteurs est très mauvais signe.
Et la suite ne trahit pas cette première impression : les acteurs continuent d'être mauvais, l’argument est inintéressant au possible, le film n’avance pas et se répète lourdement (on passe du salon à la salle à manger, puis l’on revient au salon, etc.), le ton se veut drôle mais les réparties sont plates au possible.
Et plus si affinités, néanmoins, a le bon goût de ne pas durer très longtemps. Il n’empêche, voilà bien le film d’une heure vingt le plus long que l’on connaisse.



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