
Western d’Alan Pakula peu convaincant,
malgré un casting solide et la volonté de filmer au plus près des prairies et
des grands espaces (on ne va quasiment jamais en ville, ce sont les banquiers
qui viennent dans les ranchs). Mais les personnages, posés d’emblée, ne sortent
jamais de la case bien nette qui leur est donnée. Jason Robards, notamment, en
grand méchant patriarche, peine à épaissir quelque peu le personnage, coincé
par le déroulé scénaristique qui ne lui laisse aucune marge de manœuvre. De
même pour Jane Fonda, de sorte que le film doit beaucoup à James Caan dont la forte
personnalité d’acteur lui permet de s’exprimer.
Et, malgré le titre français, le film manque cruellement d’un certain souffle, d’un certain élan.
Si le film reprend l’histoire très classique d’une guerre entre propriétaires terriens, on notera la grande originalité de situer l’action en 1945, et si l’époque fait irruption dans le film (au travers notamment de l’exploitation pétrolière), Le Souffle de la tempête déroule tout un univers se rattachant à la fin du XIXème siècle.
Et, malgré le titre français, le film manque cruellement d’un certain souffle, d’un certain élan.
Si le film reprend l’histoire très classique d’une guerre entre propriétaires terriens, on notera la grande originalité de situer l’action en 1945, et si l’époque fait irruption dans le film (au travers notamment de l’exploitation pétrolière), Le Souffle de la tempête déroule tout un univers se rattachant à la fin du XIXème siècle.
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