mardi 20 août 2024

Marche à l'ombre (M. Blanc, 1984)





Michel Blanc reprend une variation du personnage qu’il tenait dans Viens chez moi, j’habite chez une copine. Il le décline ici dans une version moins égocentrée et cataclysmique, se contentant d’être hypochondriaque et râleur mais tout en étant plus honnête (il rechigne à vendre à la sauvette et à magouiller avec le receleur) dans un duo qui fait ce qu’il peut et vit au fil de l’eau, de combines en débrouilles. Marche à l’ombre a rencontré un très grand succès, sans doute du fait de la popularité des acteurs et à la légèreté du film, qui se veut plaisant. Pourtant l’ensemble n’a guère de relief et la fin, où le duo file jusqu’à New-York, n’est guère convaincante.
Sans doute conscient des limites de ce personnage (et conscient du risque d’être enfermé dans ces personnages en rupture et dont on se moque), Michel Blanc ne le reprendra pas.

 

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