
Michel Blanc reprend une variation du
personnage qu’il tenait dans Viens chez moi, j’habite chez une copine. Il le décline ici dans une version moins
égocentrée et cataclysmique, se contentant d’être hypochondriaque et râleur mais
tout en étant plus honnête (il rechigne à vendre à la sauvette et à magouiller
avec le receleur) dans un duo qui fait ce qu’il peut et vit au fil de l’eau, de
combines en débrouilles. Marche à l’ombre
a rencontré un très grand succès, sans doute du fait de la popularité des
acteurs et à la légèreté du film, qui se veut plaisant. Pourtant l’ensemble n’a
guère de relief et la fin, où le duo file jusqu’à New-York, n’est guère
convaincante.
Sans doute conscient des limites de ce
personnage (et conscient du risque d’être enfermé dans ces personnages en
rupture et dont on se moque), Michel Blanc ne le reprendra pas.
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