mardi 10 septembre 2024

Viens chez moi, j'habite chez une copine (P. Leconte, 1981)





Cette comédie s’amuse à mettre en scène un personnage parasite qui, faisant bien plus que seulement s’incruster chez un couple d’amis, agit contre le monde, ne respectant rien ni personne. On retrouve, dans une version volontiers hostile et consciente d’elle-même, François Pignon, qui interrompait Lino Ventura dans L’Emmerdeur. Mais ici, rencontré dans la vie de tous les jours, ce personnage serait tout à fait détestable et nuisible et il faut tout le ton de la comédie pour le rendre supportable et l’on sourit des frasques incessantes et parfois cataclysmiques (Daniel y perd son emploi, tout de même) de ce sans-gêne pénible et égoïste. Michel Blanc le campe très bien en parvenant à ne pas nous le rendre (trop) antipathique.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire