
Le film, qui a des relents de Sa majesté des mouches, est inégal. Mais
l’on retient cette confrontation des enfants avec un personnage – bien campé
par Alain Delon – qui s’immisce dans leur vie, les menace et qu’ils doivent
affronter.
Ce rôle tenu par Delon est
surprenant : le personnage est très antipathique, sans aucun affect et
sans possibilité pour le spectateur de la moindre identification. Il n'y a pas d'équivalent d'un tel personnage chez Delon. Dès lors le spectateur reporte son attention sur les enfants, après la fausse piste Alain Delon (qui ne semble
pas être, dans un premier temps, un personnage aussi noir qu’il l’est). Serge
Leroy construit ainsi un film étrange, qui peut, peut-être, captiver mais qui peut, plus certainement, désemparer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire