Très daté et très typé studio, Macadam peine à emporter le spectateur. S’il
nous peint, dans hôtel minable, un Paris aujourd’hui disparu, le film ne
convainc guère.
Servis par une intrigue très
conventionnelle, les personnages semblent par trop artificiels. Françoise
Rosay – en patronne à qui on ne la fait pas – surjoue beaucoup et Paul Meurisse
oscille entre le ton juste du malfrat et le cabotinage qui le guette toujours.
Et même le personnage de Simone, la servante un peu romantique
amoureuse du camelot et qui alimente le quiproquo fatal, reste bien peu fouillée.
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