
Si Une
vie se suit sans déplaisir et si l’on découvre l’action de Winton (qui
évoque bien sûr Schindler) dans un jeu d’allers-retours entre le présent du film
et le passé, le film manque cruellement de relief. Il vaut surtout, en fait, pour
les séquences de fin lorsque Winton retrouve, quarante ans plus tard, les
anciens enfants qu’il a sauvés et qui viennent lui rendre hommage. Ces
séquences émouvantes reposent entièrement sur le jeu de d’Anthony Hopkins,
magistral.
Elles donnent une puissance au film, au
dernier moment, avec ce personnage, tout en retenue mais touché plus qu’il ne
veut l’admettre et qui laisse, finalement, ressortir tout ce qu’il a accumulé et
caché au fond de lui-même pendant si longtemps. Et il fallait pour ces séquences un acteur à la
fois sobre et puissant : Hopkins est parfait.
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