
Mais, loin des
habitudes endiablées du genre (avec les films de Chang Che ou Fujita) ici la
mise en scène est calme et lente, avec peu d’action, celle-ci se contentant
d’éclatements brusques (un peu suivant l’exemple de Sanjuro) même si le combat final s’étale davantage.
Le personnage de
Zatoichi, très travaillé, s’épaissit de façon originale (au milieu de
personnages trop caricaturaux, sauf peut-être pour son adversaire principal
habilement rapproché par le scénario) : mélancolique et sage, il
cherche à être en retrait du monde et toute l’intrigue vient de ce monde (celui
des yakuzas) qui ne le laisse pas tranquille (sa position d’ancien yakusa le
contraignant à se positionner et à s’impliquer, malgré lui).
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