Sur
un fil,
pourtant empli de bonnes intentions, peine à émouvoir et à emporter le
spectateur. Le film est un peu cousu de fil blanc et joue d’un registre un peu
facile.
Il faut dire que
chercher à émouvoir en passant les trois-quarts d’un film auprès d’enfants
malades dans un hôpital est un peu convenu et, pour tout dire, un peu
exaspérant.
On notera aussi
qu’Aloïse Sauvage, qui tient le rôle principal, n’est guère convaincante et
elle est bien peu émouvante, avec ce personnage de clown naïf et timide – qui
sert de relai dans cette découverte des enfants malades – et qui se prend au
jeu peu à peu, exactement comme on pouvait s’y attendre. Et, bien sûr, le
personnage se guérit autant qu’il guérit les autres, là non plus on ne s’y
attendait pas.
Dès lors le film
est sans véritable enjeu, sans surprise et il emmène là où l’on pensait bien
qu’il emmènerait : difficile, alors d’être pris, surpris, ému par les
personnages ou les situations.
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