samedi 15 novembre 2025

Sur un fil (K. Reda, 2024)

 



Sur un fil, pourtant empli de bonnes intentions, peine à émouvoir et à emporter le spectateur. Le film est un peu cousu de fil blanc et joue d’un registre un peu facile.
Il faut dire que chercher à émouvoir en passant les trois-quarts d’un film auprès d’enfants malades dans un hôpital est un peu convenu et, pour tout dire, un peu exaspérant.
On notera aussi qu’Aloïse Sauvage, qui tient le rôle principal, n’est guère convaincante et elle est bien peu émouvante, avec ce personnage de clown naïf et timide – qui sert de relai dans cette découverte des enfants malades – et qui se prend au jeu peu à peu, exactement comme on pouvait s’y attendre. Et, bien sûr, le personnage se guérit autant qu’il guérit les autres, là non plus on ne s’y attendait pas.
Dès lors le film est sans véritable enjeu, sans surprise et il emmène là où l’on pensait bien qu’il emmènerait : difficile, alors d’être pris, surpris, ému par les personnages ou les situations.


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