
Polar sans grande saveur avec Delon en
chef de bande. Le Gang fait partie de
tous ces polars que tournera bientôt régulièrement Delon, tantôt du côté du flic,
tantôt de celui du braqueur, et dont bien peu sortent du lot. Celui-ci se perd
dans la masse : Jacques Deray suit les règles du genre, et l’on suit les
casses, les fusillades et les moments de répit, tout en mettant Delon en valeur.
Evidemment, comme si souvent avec Delon,
son personnage finit tragiquement et, finalement, on ne retient du film que son
improbable perruque dont il affuble son personnage. Mais Delon pensait que son
personnage de fou furieux le serait plus encore avec cette dégaine qui lui va
si mal. Voilà une bien piètre inspiration de l’acteur dont la carrière va alors
suivre une pente bien glissante : c’est à partir de ce film que ses rôles
seront de plus en plus fades dans des réalisations toujours plus lisses et sans
saveur.
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