lundi 5 septembre 2022

Gibier de potence (R. Richebé, 1951)

 



Malgré l’originalité du sujet (un bel homme pris sous la coupe d’une entraineuse dont il ne parvient pas à se défaire), Gibier de potence n’est pas toujours convaincant. Pourtant la relation volontiers malsaine entre Marceau et Madame Alice est bien emmenée, le personnage se transforme, il craque, se raffermit, devient sincère, se retrouve coincé dans une situation dont il ne peut se dépêtrer.
Mais Georges Marchal manque de charisme et la narration avec beaucoup de voix off et de flash-backs nuit plus qu’autre chose au sujet. C’est un peu dommage tant le destin tragique de Marceau aurait pu être passionnant. La fin, en revanche, est remarquable.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire