Le sous-genre
gore a cet avantage, parmi les films d’horreur, de pouvoir étaler du
sanguinolent plein l’écran sans avoir à le justifier. De la même façon la
comédie (tout du moins la mauvaise) peut, elle aussi, étaler ses bourdes et ses
slapsticks sans se soucier de les amener de façon bien travaillée. Braindead étant un film qui relève des
deux catégories, on ne s’étonnera guère d’y trouver une orgie de sang et de
démembrements complètement dénuée de sens et qui, si elle ne se prend pas au
sérieux (on sent l’esprit potache derrière la caméra), tourne complètement à
vide.
On peut
évidemment gloser et chercher une quelconque signification derrière tout ça (en
disant que le film est une expression un peu outrancière d’un fils qui a du mal
à couper le cordon ombilical), mais ce déferlement de zombies, de bras coupés,
de hachoirs fichés dans les crânes, de masques en caoutchoucs énucléés et autre
passage à la moulinette est tout à fait lassant et n’amusera que les ados, public cible de ce type de films.
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