Bon film de
Frankenheimer, qui déploie avec habileté un complot visant à renverser la
présidence des États-Unis. Loin du manichéisme, le scénario fait hésiter
longtemps le spectateur, en s’appuyant sur deux intégrités d’acteurs (Burt
Lancaster et Kirk Douglas, dont les personnages, d’abord côte à côte, se
retrouvent progressivement face à face) qui s’opposent à la personnalité
retorse du président.
Frankenheimer,
d’abord dans Un crime dans la tête,
puis ici, avec 7 jours en mai, lance
avant l’heure la mode des films de complot, mode qui fera florès 10 ans plus
tard à partir du Watergate (avec par exemple À cause d’un assassinat ou Les
Hommes du président de Alan Pakula ou Les
Trois jours du Condor de Sidney Pollack).
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