Alors que le
code Hays sévit encore et que les productions hollywoodiennes sont corsetées
par la morale et les bonnes mœurs, Herschell Gordon Lewis, dans une production
marginale, se fait plaisir et arrose consciencieusement l’écran d’un sang rouge
et liquide. Le film, déjà, montre une violence tout à fait inutile mais aussi complètement vaine.
Orgie sanglante est une série Z quelconque – il est question d’un psychopathe qui remet au goût du jour de prétendues mœurs antiques égyptiennes – mais, malgré ses différents défauts, il plait beaucoup et, à grands coups de sauce tomate et de viscères d’animaux, il donne le coup d'envoi du genre gore, genre qui enfantera une multitude de rejetons et qui fait encore florès.
Orgie sanglante est une série Z quelconque – il est question d’un psychopathe qui remet au goût du jour de prétendues mœurs antiques égyptiennes – mais, malgré ses différents défauts, il plait beaucoup et, à grands coups de sauce tomate et de viscères d’animaux, il donne le coup d'envoi du genre gore, genre qui enfantera une multitude de rejetons et qui fait encore florès.
En ce sens,
malgré sa médiocrité et bien qu’il ne soit aujourd’hui considéré que par les
cinéphiles décidés à aller dénicher les premières sources d’un genre très
particulier, Orgie sanglante
constitue une borne négative et triste – mais une borne quand même – en faisant
glisser le cinéma d’horreur (qui épargnait jusque-là au spectateur le spectacle des déversements de sang, en les laissant hors-champ) vers la monstration
gore.
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