lundi 28 juillet 2014

Umberto D. (V. De Sica, 1952)




Ce film éblouissant, grand chef-d'oeuvre du néoréalisme, est l'un des plus touchants et des plus universels du cinéma.
Une fois encore De Sica peint ce qui semble être une errance, une course vers le vide d'un pauvre homme, à qui il ne reste plus rien, si ce n'est un petit chien, qui l'accompagne et, finalement sans doute, le sauve.


La séquence finale – la tentation du suicide auprès du train – est exceptionnelle à la fois par sa simplicité et par sa puissance : De Sica parvient à toucher le fond de l'âme humaine en quelques plans.


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