Le Convoi de la peur, dont on parle
parfois comme d’un chef-d’œuvre méconnu, est un remake assez décevant du Salaire de la peur. Le film est réalisé alors que Willima Friedkin est au sommet de sa gloire : adoubé par la critique (avec French Connection) puis par le public (avec L'Exorciste), il a d'énormes moyens et une carte blanche de la part des studios. Las, Friedkin gaspille beaucoup d'idées, d'argent, revoit son casting sans cesse et, au bout du compte, le film déçoit.
Néanmoins, tout en gardant le grand principe d’une équipée quasi-suicidaire à transporter de la nitroglycérine, la bonne idée du film est d’avoir déplacé l’action d’une région aride et escarpée vers une jungle étouffante. Le tournage fut d'ailleurs en lui-même une aventure invraisemblable et une épreuve pour les acteurs et les techniciens (un peu comme le furent Aguirre ou Fitzcarraldo pour Herzog). La réussite du film est dans la façon dont Friedkin ne laisse subsister aucun doute quant à l'issue de la mission : les quatre personnages, dans un sens, sont déjà morts. Ce sont des morts qui filent vers leur destin.
On retient aussi quelques bonnes séquences dont celle, incroyablement aventureuse, de la traversée du pont.
Néanmoins, tout en gardant le grand principe d’une équipée quasi-suicidaire à transporter de la nitroglycérine, la bonne idée du film est d’avoir déplacé l’action d’une région aride et escarpée vers une jungle étouffante. Le tournage fut d'ailleurs en lui-même une aventure invraisemblable et une épreuve pour les acteurs et les techniciens (un peu comme le furent Aguirre ou Fitzcarraldo pour Herzog). La réussite du film est dans la façon dont Friedkin ne laisse subsister aucun doute quant à l'issue de la mission : les quatre personnages, dans un sens, sont déjà morts. Ce sont des morts qui filent vers leur destin.
On retient aussi quelques bonnes séquences dont celle, incroyablement aventureuse, de la traversée du pont.
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