Errol Flynn dans Gentleman Jim |
Le cinéma, en effet, y a vu l'occasion ou bien de filmer les matchs eux-mêmes (on
pense au burlesque irrésistible de Chaplin) ou bien d'y raccorder une allégorie
sociale forte. Le boxeur, par ses victoires ou ses défaites, gagne une place
dans la société, ou la perd ; prend une revanche sur la société, ou s'écroule ;
montre sa valeur morale, ou sa corruption. Le thème du héros qui se hisse à la
force des poings, depuis les bas-fonds de son quartier jusqu’au fait de la
gloire, rejoint complètement l’imaginaire américain du self-made man et de la
revanche sur la fatalité, fatalité qui peut être familiale ou sociale et qu’il subissait
jusqu’alors.
Paul Newman dans Marqué par la haine |
Plus encore que le nombre de films ou que leur permanence tout au long
de l’histoire du cinéma, c’est la qualité des films – réalisés par de très grands réalisateurs – qui impressionne.
Si l'on devait dégager quelques films sur la boxe, au-dessus de tous
les autres :
- Les Lumières de la ville (C. Chaplin, 1931) (la légendaire séquence du match de boxe)
- Les Lumières de la ville (C. Chaplin, 1931) (la légendaire séquence du match de boxe)
- Gentleman Jim (R. Walsh, 1942)
- Nous avons gagné ce soir (R. Wise, 1949)
- Fat City (J. Huston, 1972)
- Raging Bull (M. Scorsese, 1980)
- Nous avons gagné ce soir (R. Wise, 1949)
- Fat City (J. Huston, 1972)
- Raging Bull (M. Scorsese, 1980)
Stacy Keach dans Fat City |
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