Ce
western fait suite aux chefs-d’œuvre d’A. Mann avec J. Stewart ou R. Taylor dans le rôle
principal. Difficile succession : si le film est bon, il est en-dessous de
ses prédécesseurs.
Pourtant
on trouve la rigueur d’A. Mann, sa profondeur de champ, ses mouvements de
caméra efficaces, l’aspect crépusculaire qu’il met dans plusieurs séquences.
Pourtant le personnage de Jed Cooper est intéressant. Il oscille entre sa vie de trappeur et la civilisation (symbolisée par la loi et l'ordre du fort). On sent que Mann traite ici d'une époque charnière dans l'histoire des États-Unis : alors que, par ailleurs, se déroule la guerre de sécession (évoquée en filigrane), c'est le début de la fin de l'Ouest sauvage dont il est réellement question.
Peut-être que le personnage du colonel est trop caricatural et A. Mann avait su éviter toutes caricatures (du moins pour les rôles principaux) dans ses précédents westerns.
Peut-être que la romance est trop forcée, trop illusoire et, si elle donne lieu à une très bonne séquence (quand Cooper abandonne le colonel au fond de son trou), elle n'est pas fluide comme le reste de l'intrigue.
Pourtant le personnage de Jed Cooper est intéressant. Il oscille entre sa vie de trappeur et la civilisation (symbolisée par la loi et l'ordre du fort). On sent que Mann traite ici d'une époque charnière dans l'histoire des États-Unis : alors que, par ailleurs, se déroule la guerre de sécession (évoquée en filigrane), c'est le début de la fin de l'Ouest sauvage dont il est réellement question.
Peut-être que le personnage du colonel est trop caricatural et A. Mann avait su éviter toutes caricatures (du moins pour les rôles principaux) dans ses précédents westerns.
Peut-être que la romance est trop forcée, trop illusoire et, si elle donne lieu à une très bonne séquence (quand Cooper abandonne le colonel au fond de son trou), elle n'est pas fluide comme le reste de l'intrigue.
Peut-être
aussi que Victor Mature cabotine un peu trop, et apporte à son personnage une
touche trop décontractée, insouciante, parfois en porte-à-faux avec les
drames qui se jouent.
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