Film
très quelconque, à mi-chemin entre Vampires
de Carpenter, pour son aspect western diabolique, et un film comme Ghost Rider, pour son héros – dans les
deux cas interprété par Nicolas Cage – échappé de l’enfer et qui conclut un pacte
avec le Diable. L’image est très BD, la bande originale est un mélange de hard
rock et de rugissements de moteurs. C’est une espèce de western moderne à gros
coups d’explosions de sang, de montages trépidants et de ralentis conventionnels.
Nicolas
Cage est un acteur surprenant : il peut être excellent et irradier une folie délirante, avec ses yeux exorbités et hallucinés, ce qu’ont très bien saisi de grands
réalisateurs (par exemple B. De Palma dans Snake Eyes, ou M. Scorsese dans A tombeaux ouverts, ou encore W. Herzog dans Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle Orléans), mais, pour le reste, il cachetonne bassement dans ce genre de rôles, insipides
et répétitifs.
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