Polanski met
toute sa vista pour filmer la décomposition lente et progressive de Carol
(étonnante Catherine Deneuve), qui sombre peu à peu sous les coups de sa folie.
Polanski joue de
l’opposition entre réalité et apparence, qu’il relie à l’extérieur – la vie
sociale – et l’intérieur – celui de l’appartement de Carol, lieu de tous les délires.
Et autant Carol semble fragile quand elle est dans cet extérieur où tout la met
mal à l’aise, autant son intérieur, c’est-à-dire en réalité son âme, est
impénétrable. Et, de plus en plus, sa bizarrerie émerge dans le monde
extérieur, pour exploser dans son univers intérieur.
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