Gros blockbuster
rempli de vide, La Grande Muraille est un exemple de cinéma fast-food qui ne ment pas : il promet peu et donne peu.
Les
150 millions de dollars de budget sont engloutis dans des effets
spéciaux en veux-tu en voilà. De gros monstres verts qui attaquent à tout va,
une star (Matt Damon) qui vient cachetonner, une jeune fille mimi qui joue au général (il faut de
la foi pour l’imaginer en chef militaire !) et voilà le travail. Nul
besoin d’un scénario, semble-t-il, nul besoin de surprendre les spectateurs.
Lui mettre plein les yeux de ce que, sans doute, il est venu chercher :
des exploits improbables d’un super-héros improbable contre des monstres tout
aussi improbables.
Mais toute cette grosse machine est rentable : les
producteurs, qui visent le marché mondial (et chinois en particulier) auraient
tort de se gêner ! Producteurs dont on n’ignore pas ce qu’ils pensent
du public cible :
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