Petite
réalisation de Marcel Carné, qui s’éloigne du roman de Zola et n’en tire qu’un
film de second rang. L’interprétation est assez quelconque (même si le rôle de la
mère Raquin est bien tenu) et les modifications scénaristiques ne sont pas heureuses.
Un élément essentiel du roman en particulier a disparu : c’est la présence
perpétuelle de Camille, le mari trompé et tué, qui s’interpose indéfiniment entre
les amants. Ce ressort angoissant disparaît ici et vide le récit d’une grande partie
de sa tension. Ces angoisses sont ici remplacées par la présence d'un maître-chanteur mais cette idée, très banale, n'est pas très heureuse.
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