Cette comédie de
Blake Edwards, assez éloignée du burlesque pur vers lequel il connaîtra de grands
succès (La Panthère ou The Party), est toute entière marquée
par la silhouette fine de Audrey Hepburn, avec son fume-cigarette et ses gants
noirs, toute de grâce fragile et de pétillance. Elle incarne parfaitement la virevoltante
et fragile Holly Golightly, qui rêve d’amour et d’argent et qui fait vibrer
tout son immeuble. Décalée, excentrique, mais aussi terriblement malheureuse
derrière ses déclarations de bonheur, Holly devient, par le film de Blake Edwards,
une image inoubliable.
Edwards, dès
lors qu’il a trouvé l’actrice parfaite, se concentre sur elle et filme sans cesse Holly, avec tout son petit monde autour d’elle,
Paul Varjak n’étant qu’un relais pour le spectateur.
On regrettera la scène finale, concession hollywoodienne éloignée de la fin
imaginée par Truman Capote dans son roman.
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