Important polar des années 80, Police fédérale Los
Angeles (1) reprend les codes esthétiques entrevus dans Scarface ou dans la série Deux flics à Miami (au point que Michael
Mann, producteur de la série, fera un procès pour plagiat à
Friedkin).
Mais, au-delà de
cette esthétique très typée années 80 (depuis le look de Chance jusqu’à la
musique électronique du groupe Wang Chung), c’est le parcours de Richard Chance
qui est très réussi. Aveuglé par son idée fixe (capturer le faux-monnayeur Rick
Masters), il prend sans cesse de mauvaises décisions, et fonce vers le mur,
sans s’en rendre compte, à pleine vitesse. A ce titre, la course-poursuite XXL
du film montre combien Chance est aveuglé puisqu’elle se déclenche alors qu'il attaque et détrousse un
faux bandit, vrai agent du FBI infiltré. Et Friedkin a le cran pour emmener
cette idée jusqu’au bout dans un final tragique parfait.
(1) : On
regrette ce titre fade, bien loin du titre original (To Live and Die in L.A.).
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