Intéressant film
noir en ce qu’il est l’une des premières tentatives de filmer avec une forme de
réalisme de type documentaire. Jules Dassin, dans plusieurs séquences, centre le
film sur New York plus que sur son enquête : il promène sa caméra dans les
rues, mélange ses personnages aux passants, change de quartiers, etc. Le film
montre ainsi plusieurs facettes de New York, dont certaines sont lointaines de l’image
hollywoodienne habituelle. Bien sûr cette façon d’appréhender l’environnement
est encore partielle (il y a beaucoup de scènes dans des intérieurs), mais
l’idée est là. C'est ainsi que, dans cette façon de sortir du studio et de filmer la ville pour elle-même, La Cité sans voiles fait date.
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