lundi 20 août 2018

La Nuit est mon royaume (G. Lacombe, 1951)




Mélodrame de second rang de Georges Lacombe : l’histoire, à la fois trop sentimentale et sans surprise, se suit sans déplaisir mais s’avère beaucoup trop ronronnante pour réellement passionner. Le regard sur la vie des aveugles dans les années 50 a aujourd’hui beaucoup vieilli même si cette plongée dans le centre de rééducation donne clairement un aspect documentaire à certaines séquences.
C’est la personnalité de Gabin qui tient le film, un Gabin en pleine transformation : il n’est plus l’incarnation populaire mythique qu’il était avant-guerre mais il n’est pas encore la figure de patriarche qu’il sera plus tard.



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