Classique du
film d’horreur qui développe le thème de la maison hantée, La Maison du diable ménage ses effets et reste bien loin des
sanguinolentes démonstrations gore que le cinéma peut connaître aujourd’hui.
Ici tout n’est qu’évocation, incertitude, suspicion. Les effets sont réduits à
leur minimum et, surtout, Robert Wise laisse la fin, pourtant tragique,
ouverte.
Si le film ne
surprend pas à proprement parler, c’est cette incertitude sur ce qui se passe,
incertitude qui est maintenue jusqu’au bout, qui fait tout l’intérêt du film.
Et cette même incertitude qui est si souvent oubliée aujourd’hui où un envoûtement, un monstre, une sorcière, un vampire ou un psychopathe, avec tout
son cortège sanglant, est asséné dans le cadre.
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