Énième opus de
la série Marvel, qui regroupe tous les héros mis en scène par la franchise
(soit 27 personnages !). On peut se dire que, sortant du chemin tout tracé que suit invariablement chaque blockbuster, on a là un étrange équivalent
d’un film choral appliqué à ce genre très répétitif. Pourquoi pas ? Mais ce
foisonnement tourne à vide (on s’y attendait un peu), puisque tous les
personnages, même ceux que des séries dédiées (Iron Man notamment) ont pu épaissir et travailler un peu,
apparaissent ici parfaitement insipides.
Les différents héros sont jetés tour à tour dans des scènes d’action (qui n’ont bien entendu à peu près aucun sens) et leurs dialogues rivalisent de punchlines stupides (selon les recettes modernes du genre qui imposent de l’humour à tout bout de champ). Tous ces personnages sont là en tant qu’invités à la petite fête finale, mais aucun personnage n’est important. On n’apprendra rien sur eux : en fait il ne leur arrive rien.
Il n’est même pas le grand méchant loup, le bien nommé Thanos (dont les gros doigts, par leur « numéric touch », évoquent terriblement ceux de Shrek) pour sauver la mise. On remarquera d’ailleurs avec amusement que ce grand méchant a des lubies à la mode (il propose de détruire la moitié des humains, du fait de la surpopulation, pour que vive mieux la moitié restante). Il faut dire que le scénario, on le pressent immédiatement, est d’une bêtise affligeante (1) et on anticipe à peu près chaque scène.
Nulle surprise, donc, et beaucoup de lassitude, avec ces scènes d’action répétitives qui sont d’une superficialité fatigante. Inévitablement, malgré le déluge d’action, on s’ennuie ferme.
Bien loin de ces considérations, ce film (avec sa suite qui arrive l'an prochain), au budget pharaonique, est un beau succès commercial. En ce sens les studios ont tout à fait raison de resservir chaque année ces espèces de Maxi Big Mac cinématographiques, à la fois insipides et dégorgeants de gras.
(1) : Un
exemple entre mille des incohérences qu’il faut vite renoncer à lister :
le Doctor Strange a des pouvoirs magiques qu’il n’utilise pas (faire machine
arrière dans le temps par exemple) ou encore Wong qui, dans un premier temps,
aide ses amis grâce à de jolis pouvoirs magiques mais refuse de les accompagner pour sauver le monde puisqu'il doit retourner veiller sur son sanctuaire-bibliothèque (!). Ses petits pouvoirs auraient pourtant permis de
découper Thanos en petits morceaux. Mais enfin, scénario oblige, il faut bien
que le méchant gagne quelques batailles et ne meure pas trop vite…
Les différents héros sont jetés tour à tour dans des scènes d’action (qui n’ont bien entendu à peu près aucun sens) et leurs dialogues rivalisent de punchlines stupides (selon les recettes modernes du genre qui imposent de l’humour à tout bout de champ). Tous ces personnages sont là en tant qu’invités à la petite fête finale, mais aucun personnage n’est important. On n’apprendra rien sur eux : en fait il ne leur arrive rien.
Il n’est même pas le grand méchant loup, le bien nommé Thanos (dont les gros doigts, par leur « numéric touch », évoquent terriblement ceux de Shrek) pour sauver la mise. On remarquera d’ailleurs avec amusement que ce grand méchant a des lubies à la mode (il propose de détruire la moitié des humains, du fait de la surpopulation, pour que vive mieux la moitié restante). Il faut dire que le scénario, on le pressent immédiatement, est d’une bêtise affligeante (1) et on anticipe à peu près chaque scène.
Nulle surprise, donc, et beaucoup de lassitude, avec ces scènes d’action répétitives qui sont d’une superficialité fatigante. Inévitablement, malgré le déluge d’action, on s’ennuie ferme.
Bien loin de ces considérations, ce film (avec sa suite qui arrive l'an prochain), au budget pharaonique, est un beau succès commercial. En ce sens les studios ont tout à fait raison de resservir chaque année ces espèces de Maxi Big Mac cinématographiques, à la fois insipides et dégorgeants de gras.
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