Reprenant (pour la énième fois) un personnage de l’Univers Marvel, Venom est d’une nullité qui laisse
perplexe. L’insondable bêtise du scénario, la platitude caricaturale des
personnages et la réalisation banale construisent un prototype de blockbuster
idiot et vain. Le pauvre Tom Hardy – dont on a pu par ailleurs apprécier la
variété des rôles – participe du naufrage et n’apporte rien.
S’il y a des films qui montrent que les majors américains peuvent
réaliser des films à grand spectacle réussis (The Dark Knight en étant un exemple récent), le triste Venom montre, lui, combien l’industrie
américaine peut se moquer du monde en proposant sans scrupules (et sans regrets
car, hélas, il y en aura d’autres) des produits cinématographiques (des
films ?) uniquement conçus comme autant de planches à billets (et cela
fonctionne, trois fois hélas, puisque le film rapporte des millions en pagaille…).
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