jeudi 28 mars 2019

Venom (R. Fleischer, 2018)




Reprenant (pour la énième fois) un personnage de l’Univers Marvel, Venom est d’une nullité qui laisse perplexe. L’insondable bêtise du scénario, la platitude caricaturale des personnages et la réalisation banale construisent un prototype de blockbuster idiot et vain. Le pauvre Tom Hardy – dont on a pu par ailleurs apprécier la variété des rôles – participe du naufrage et n’apporte rien.

S’il y a des films qui montrent que les majors américains peuvent réaliser des films à grand spectacle réussis (The Dark Knight en étant un exemple récent), le triste Venom montre, lui, combien l’industrie américaine peut se moquer du monde en proposant sans scrupules (et sans regrets car, hélas, il y en aura d’autres) des produits cinématographiques (des films ?) uniquement conçus comme autant de planches à billets (et cela fonctionne, trois fois hélas, puisque le film rapporte des millions en pagaille…).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire