lundi 29 juillet 2019

Pontypool (B. McDonald, 2008)




A partir d’une idée intéressante (sans doute motivée par un faible budget), le film patine, s’enlise et part dans des délires explicatifs qui fatiguent et laissent perplexe.
Le point de départ du film (un animateur radio recueille les témoignages des habitants ou des journalistes) est en effet bien vu : la tension monte avec les descriptions de violences, de hordes de passants incontrôlables et on comprend vite qu’il y a du zombie là-dessous.
Mais  le film s’arrête là. En cherchant à justifier la progression du mal qui contamine et rend zombie, en cherchant à jouer sur la pièce close d’enregistrement de la radio où vont s’enfermer les quelques héros, le film tourne rapidement à vide et finit par devenir déconcertant et, même, sur la fin, quand viennent les explications qui tentent de faire tenir le scénario debout, navrant.


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