lundi 21 octobre 2019

1941 (S. Spielberg, 1979)




Entre deux succès monstres, après son très bon Rencontres du troisième type et avant la déferlante Indiana Jones, Spielberg se perd en chemin et s’abîme dans une comédie abêtissante, sans saveur, un peu niaise, un peu sucrée, emplie de personnages idiots. 
L’histoire est navrante, ponctuée de gags laborieux, les personnages sont excessifs et faux, quand ils ne sont pas tout à fait stupides.
On notera simplement Robert Stack perdu dans ce micmac, et qui nous rappelle l’éternel To Be or Not to Be (où il jouait l’amant aviateur), de même que la secrétaire qu’excitent terriblement les bombardiers est un écho lointain à Carole Lombard.
Il faut souligner que Spielberg ne retombera jamais dans un type de divertissement aussi bas de gamme et que, s’il sera le roi du box-office, ce sera avec des films, certes non sans défauts, mais qui ne seront jamais aussi stupides, ni au service d’une histoire à ce point navrante.

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