Si Greta Garbo
est une Mata Hari convaincante (l’exotisme du personnage se liant très bien
avec la froideur naturelle et le charme volontiers mystérieux de l’actrice), le film
lui, l’est moins : on n’est guère passionné par ce lieutenant qui tombe
éperdument amoureux (Ramon Novarro est bien fade : on voit mal la Divine s'en éprendre...), par ce vieil amiral russe, par ces jeux de dupe et
d’espionnage un peu simples.
La fin en outre,
s’étire pendant de longues minutes qui se veulent tire-larmes, quand une belle
sobriété eût été bienvenue.
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