L’on est un peu
déçu devant Ces garçons qui venaient du
Brésil. Si le pitch est d’abord
intrigant puis bientôt passionnant et le casting exceptionnel (Laurence
Olivier, Gregory Peck et James Mason), le film tient assez mal ses promesses.
Entre
science-fiction et thriller politique, l’histoire est pourtant étonnante : en
droite ligne des films d’anticipation de la période, le récit aborde, sur une
hypothèse freudienne, un eugénisme effrayant. Et l’on ne comprend que
progressivement le grand projet du terrible docteur Mengele. Un Mengele très bien campé
par Gregory Peck qui, pour le coup, tient très bien un rôle antipathique (alors
qu’on a parfois des difficultés à le voir en bad guy).
Pourtant, malgré
ces atouts, une réalisation banale, une tension qui peine à s’étendre, un rythme
inégal et un final au bout du compte assez quelconque, contrarient le film et
finissent par frustrer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire