On est
aujourd’hui un peu contraint, devant un film qui déverse autant de kitsch et de
carton-pâte et qui met en scène un jeu d’acteurs à ce point théâtral et forcé,
de prendre au second degré ce produit de l’Hollywood des années 50.
Ainsi, si le
film n’est pas ridicule en soit, son traitement lui laisse peu de chances, tant
l’évolution des studios a laissé derrière lui cette façon de faire.
On a peine à
croire, aussi, que le film puisse avoir été réalisé par Robert Siodmak tant l'univers du réalisateur, habitué des films noirs, conduits dans des espaces restreints et faits
d’ombre et de lumière expressionnistes, semble éloigné de ce technicolor
grandiloquent, artificiel et surfait.
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