Film centré sur
James Cagney, qui cabotine gaillardement dans le rôle de Dizzy Davis, pilote brillant
mais chien fou égoïste. Si l’on retrouve bien les jeux d’amitié chers à Hawks,
le film manque singulièrement d'action et de scènes de bravoure (alors que le thème de l’aéropostal
s’y prête parfaitement) et, à laisser ses personnages presque toujours confinés,
la mise en scène tourne en rond (ce qui est étonnant de la part de Hawks, lui
si habile d’ordinaire).
Dizzy Davis est
finalement assez peu sympathique (si ce n’est par le charisme de Cagney lui-même)
et bien peu conforme aux exigences de moralité hollywoodiennes : égoïste,
bourreau des cœurs, flirtant avec une femme engagée auprès d’un autre pilote,
sans guère de morale et provoquant par sa légèreté la mort d’un ami.
Heureusement – Hollywood oblige – il est sauvé par son sacrifice final.
Mais on suit
tout cela de façon assez indolente, le film manquant singulièrement de ressort
et d’énergie.
Quelques années plus
tard et sur le même thème, Hawks fera bien mieux avec Seuls les anges ont des ailes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire