Thriller horrifique
très quelconque, qui a la grande ambition d’une dénonciation sociale (anticapitaliste
et anticonsumériste, du jamais vu), en mettant en scène une sorte de prison verticale
où la survie des uns doit tout à la bonne volonté des autres. Bonne volonté qui
est bien sûr tout à fait absente, puisque, nous dit le film de façon très
originale, l’homme est un loup pour l’homme. Le gentil héros, alors, est un
altruiste perdu au milieu des égoïstes.
À cette grosse
ficelle volontiers trash (avec quelques scènes horrifiques bien au goût du jour),
Galder Gaztelu-Urrutia propose une mise en scène on ne peut plus conventionnelle, jouant d'un univers bétonné, de lumières bleues froides ou de sang numérique. Il cherche à proposer une fin ouverte, comme s’il fallait
comprendre toute l’installation qu’il nous proposait ou comme s’il importait de
distinguer la réalité vécue par les prisonniers de leurs espoirs. En réalité –
et contrairement à l’architecture de la prison – le film n’a que peu de profondeur
ou de hauteur : ce petit jeu sadique ne propose pas grand-chose et ne mène
à peu près nulle part.
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