Découpé en deux parties distinctes, Trois de Saint-Cyr est assez inégal. Toute la première partie a
bien mal survécu à la guerre (on est encore dans des idéaux et des manières de
faire que la Seconde guerre mondiale va balayer) et apparait vieilli. La seconde
partie pâtit de son regard colonialiste lui aussi largement dépassé.
Pourtant,
au-delà de la sacralité pour Saint-Cyr, le film s’attache à construire trois
personnalités différentes qui s’éloignent, se rejoignent, s’opposent, se
sacrifient. Le film, en quelque sorte, est sauvé par ses personnages, desquels
se dégage, de plus en plus au fur et à mesure qu’on les côtoie, une certaine noblesse.
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