mardi 21 septembre 2021

Le Magnifique (P. De Broca, 1973)

 



Dans ce film populaire de Philippe de Broca, Bebel s’en donne à cœur joie, profitant de la caution d’un scénario amusant et habile pour cabotiner à tout va. Il faut dire que mettre ainsi en résonance la vie minable de l’écrivain avec le héros exubérant qu’il fait vivre est très bien vu, et l’on sourit des apparitions du patron insupportable ou des ouvriers enquiquineurs qui subissent dans la fiction la réparation des outrages qu’ils font subir au pauvre écrivain. On sourit aussi, bien sûr, de l’apparition de la jolie voisine qui devient femme fatale.
C’est ainsi que Philippe de Broca s’amuse à pasticher James Bond et, avec lui, en une jolie mise en abyme, tout ce que Belmondo a pu jouer de rôle de héros d’action vainqueurs avec le sourire. Les récents OSS 117, organisés autour de Jean Dujardin, citeront tant et plus ce Magnifique qui rappelle les grandes heures de Bebel.

Si l’on sourit et si l’on s’amuse, le film, malheureusement, de pastiche en pastiche et d’exagération en exagération, lasse quelque peu dès lors que l’on a compris le ressort principal du film. Mais enfin Bebel reste Bebel, avec sa dérision, son sourire et son charisme indéniable.  



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