Dans ce film populaire de Philippe de Broca, Bebel s’en
donne à cœur joie, profitant de la caution d’un scénario amusant et habile pour
cabotiner à tout va. Il faut dire que mettre ainsi en résonance la vie minable
de l’écrivain avec le héros exubérant qu’il fait vivre est très bien vu, et l’on
sourit des apparitions du patron insupportable ou des ouvriers enquiquineurs
qui subissent dans la fiction la réparation des outrages qu’ils font subir au
pauvre écrivain. On sourit aussi, bien sûr, de l’apparition de la jolie voisine
qui devient femme fatale.
C’est ainsi que Philippe de Broca s’amuse à pasticher James Bond et, avec lui, en une jolie mise en abyme, tout ce que Belmondo a pu jouer de rôle de héros d’action vainqueurs avec le sourire. Les récents OSS 117, organisés autour de Jean Dujardin, citeront tant et plus ce Magnifique qui rappelle les grandes heures de Bebel.
Si l’on sourit et si l’on s’amuse, le film, malheureusement, de pastiche en pastiche et d’exagération en exagération, lasse quelque peu dès lors que l’on a compris le ressort principal du film. Mais enfin Bebel reste Bebel, avec sa dérision, son sourire et son charisme indéniable.
C’est ainsi que Philippe de Broca s’amuse à pasticher James Bond et, avec lui, en une jolie mise en abyme, tout ce que Belmondo a pu jouer de rôle de héros d’action vainqueurs avec le sourire. Les récents OSS 117, organisés autour de Jean Dujardin, citeront tant et plus ce Magnifique qui rappelle les grandes heures de Bebel.
Si l’on sourit et si l’on s’amuse, le film, malheureusement, de pastiche en pastiche et d’exagération en exagération, lasse quelque peu dès lors que l’on a compris le ressort principal du film. Mais enfin Bebel reste Bebel, avec sa dérision, son sourire et son charisme indéniable.
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