Richard Thorpe lance avec son Ivanhoé la première de ses adaptations de Walter Scott. Il faut
dire qu’il a trouvé en Robert Taylor l’interprète idéal : charisme, yeux
bleus, port aristocratique naturel, élégance toute chevaleresque. Il suffit
alors de l’entourer de jolies femmes (Joan Fontaine et la
toute jeune Elizabeth Taylor), de lui donner une cause noble (libérer Richard Cœur de Lion) et de lui opposer des méchants très méchants (Georges Sanders et
un remarquable Guy Rolfe dans le rôle du prince Jean). Et, ensuite, le talent
de Thorpe fait le reste et équilibre les moments romantiques et l’action pleine
de panache du tournoi, les trahisons et les batailles rangées, les beaux
paysages et les décors très hollywoodiens. Et, dans ce mélange réussi, Hollywood
donne sa pleine mesure dans ce qui reste un très grand film du genre.
Conscient des qualités du film, la MGM reprendra à la fois Richard Thorpe et Robert Taylor pour raconter, avec le toujours même plaisir pour le spectateur, les histoires des Chevaliers de la table ronde et de Quentin Durward.
Conscient des qualités du film, la MGM reprendra à la fois Richard Thorpe et Robert Taylor pour raconter, avec le toujours même plaisir pour le spectateur, les histoires des Chevaliers de la table ronde et de Quentin Durward.
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