Dans ce grand film classique, William Wyler parvient très bien
à construire son intrigue et, bien plus, à épaissir son personnage principal,
Catherine Sloper qui subit pendant longtemps – à l’instar du spectateur – les contraintes
sociales puissantes qui la conduisent à être écartelée entre son père et son
attrait pour Morris Townsend.
Le casting du film est une très grande réussite puisque derrière une Olivia de Havilland parfaite (son jeu accompagne l’évolution du personnage qui change considérablement au cours du film), il associe Ralph Richardson dans le rôle du père (qui lui donne une image dure et que l’on pense longtemps trop sévère) et Montgomery Clift, encore jeune mais déjà consacré à Hollywood : celui-ci, avec son jeu si fin, maintient parfaitement l’incertitude du spectateur, qui le croit sincère, et ne cesse d’en douter malgré les évènements. Aujourd’hui, maintenant qu’il est un acteur tout à fait légendaire, ce choix de Montgomery Clift renforce considérablement cette incertitude et les soupçons qui pèsent sur son personnage.
Le casting du film est une très grande réussite puisque derrière une Olivia de Havilland parfaite (son jeu accompagne l’évolution du personnage qui change considérablement au cours du film), il associe Ralph Richardson dans le rôle du père (qui lui donne une image dure et que l’on pense longtemps trop sévère) et Montgomery Clift, encore jeune mais déjà consacré à Hollywood : celui-ci, avec son jeu si fin, maintient parfaitement l’incertitude du spectateur, qui le croit sincère, et ne cesse d’en douter malgré les évènements. Aujourd’hui, maintenant qu’il est un acteur tout à fait légendaire, ce choix de Montgomery Clift renforce considérablement cette incertitude et les soupçons qui pèsent sur son personnage.
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