Beau regard sur
l’Amérique, porté par Harry, le grand-père mélancolique sans cesse en
porte-à-faux avec le monde moderne. Le film parvient à conserver une tonalité à
la fois triste et douce, tout en restant centré sur Harry, avec son esprit
éloigné des contraintes du monde mais dont il voit les ravages (à travers ses
enfants en particulier). Art Carney, qui campe Harry, est remarquable : le film lui doit beaucoup avec son humeur tranquille et détachée.
La famille américaine en prend pour son grade : le film scrute consciencieusement les valeurs familiales qui sont laminées par la modernité. On s'amuse de l’idée du petit-fils ayant fait vœu de silence et qui sera reprise dans Little Miss Sunshine. Harry est décidément mieux accompagné par son cher Tonto que par ses enfants.
La famille américaine en prend pour son grade : le film scrute consciencieusement les valeurs familiales qui sont laminées par la modernité. On s'amuse de l’idée du petit-fils ayant fait vœu de silence et qui sera reprise dans Little Miss Sunshine. Harry est décidément mieux accompagné par son cher Tonto que par ses enfants.
Dans son
improbable périple – et suivant la belle loi des road-movies qui veut que le
trajet importe plus que la destination –, Harry croise toute une galerie de personnages
atypiques, avec ce moment incroyable où il va retrouver un amour de
jeunesse qui est aujourd’hui une vielle femme perdue dans une maison de
retraite. La scène de retrouvailles où ils dansent doucement, de cette danse à
demi-folle emplie de souvenirs, de douceurs, de joie et de tristesse, est
magnifique.
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