lundi 9 mai 2022

Alien vs. Predator (P. W. S. Anderson, 2004)





Si les titres de films sont parfois trompeurs, il en est qui annoncent le menu clairement. Ici il s’agit de confronter deux extra-terrestres qui sont chacun au cœur d'une série de films bien connus. L’un est une bébête très méchante, l’autre est un chasseur très fort (et très méchant lui aussi). L’industrie hollywoodienne, toujours à la recherche de filons bankables, sent le coup et lance son armada pour l’exploiter. Dès lors on ne saurait être déçu ou surpris par le film : il s’agit de scénariser tant bien que mal la rencontre des deux affreux, avec une poignée d’humains au milieu.
Ensuite il n’y a qu’à filmer des combats, des courses-poursuites, des giclements de sang, le tout mâtiné d’un pseudo-suspense.

On attendait donc peu de Alien vs. Predator et le film, il faut bien le dire, donne ce peu (mais pas plus). S’il n’est guère brillant, le film n’est pas non plus stupide ou navrant, il fait le job comme l’on dit. Un peu comme un hamburger de fast-food : on en attend peu et il le donne.


Notons que la suite – Alien vs Predator: Requiem – est, elle, d’une bêtise tout à fait affligeante et navrante. Elle est, pour le coup, comme un hamburger absolument indigeste et qui vient sonner le glas – espérons-le – de ce filon qu’il eût peut-être mieux valu ne pas exploiter.




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