L’ami Eastwood
continue de vieillir mais il continue, ce faisant, de proposer des films à un
rythme élevé. Bien sûr il y a des déceptions mais La Mule est réussi : le trajet de Earl Stone – un vieil homme
qui se propose de transporter de la drogue pour un cartel mexicain – permet à
Eastwood de se mettre en scène et, à travers son personnage, de proposer une
métaphore de la vie, sur ce qui a de l’importance ou non, sur ce qui a été raté
ou ce que l’on n’a pas fait et ce que l’on peut encore rattraper ou non (ici le
film est centré sur la question du temps passé ou non auprès de ses proches).
Eastwood, filmant toujours davantage son visage sec, décrépi et tanné par les années, met en scène sa vieillesse et le temps perdu. Ce sont ses regrets qui emplissent peu à peu l’écran. Il faut dire qu’il sait bien que l’âge avance et nombre de ses films, autant qu’ils sont un regard sur l’Amérique, ses héros ou sa violence, sont aussi le bilan d’une vie.
Eastwood, filmant toujours davantage son visage sec, décrépi et tanné par les années, met en scène sa vieillesse et le temps perdu. Ce sont ses regrets qui emplissent peu à peu l’écran. Il faut dire qu’il sait bien que l’âge avance et nombre de ses films, autant qu’ils sont un regard sur l’Amérique, ses héros ou sa violence, sont aussi le bilan d’une vie.
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