Cette adaptation
du célèbre roman de Leroux surprend par la contradiction qui l’anime : alors qu’elle
met en scène une histoire très sombre où il est question de folie, de jalousie,
de vengeance et de meurtres, Arthur Lubin propose une vision colorée, parfois chatoyante
et baroque, avec de longs interludes musicaux (très bien amenés), s’attardant
sur des personnages secondaires (avec même des jeux proches de la comédie, en
particulier autour d’un triangle amoureux qui se cherche) et montrant peu le fantôme
lui-même (Claude Rains, très sobre).
L’ensemble est assez disparate – puisque les séquences finales tout à fait tragiques ne s’accordent qu'à moitié avec le ton plus léger rencontré auparavant – et forme un film très soft dans la série des Universal Monsters. On est loin, par exemple, de l’adaptation précédente de Rupert Julian – beaucoup plus tragique – qui mettait en scène Lon Cheney dans un de ses plus célèbres exercices de maquillages.
L’ensemble est assez disparate – puisque les séquences finales tout à fait tragiques ne s’accordent qu'à moitié avec le ton plus léger rencontré auparavant – et forme un film très soft dans la série des Universal Monsters. On est loin, par exemple, de l’adaptation précédente de Rupert Julian – beaucoup plus tragique – qui mettait en scène Lon Cheney dans un de ses plus célèbres exercices de maquillages.
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