Version hollywoodienne du film de course automobile, Grand Prix en a les qualités avec une réalisation solide, une histoire
construite avec application autour de plusieurs personnages charismatiques, du suspense,
etc. Mais il en a aussi les défauts : le film est trop appliqué, trop
policé pour réellement emporter le spectateur. On est en fait à l’exact opposé
du film Le Mans de Katzin et McQueen
qui, lui, pêche par une narration à peu près absente.
John Frankenheimer filme très bien la vitesse des bolides et il montre très bien combien le pilote, à chaque tour de piste, joue sa vie. On est loin de telles prises de risque aujourd’hui, avec des machines et des circuits largement sécurisés (du moins tant que faire se peut). Mais la folie de ces passionnés un peu dingues apparaît très bien par séquences, même si le film ne se risque pas trop à creuser la question qui ne manque pas de surgir : pourquoi mettre à ce point sa vie en jeu ?
John Frankenheimer filme très bien la vitesse des bolides et il montre très bien combien le pilote, à chaque tour de piste, joue sa vie. On est loin de telles prises de risque aujourd’hui, avec des machines et des circuits largement sécurisés (du moins tant que faire se peut). Mais la folie de ces passionnés un peu dingues apparaît très bien par séquences, même si le film ne se risque pas trop à creuser la question qui ne manque pas de surgir : pourquoi mettre à ce point sa vie en jeu ?
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